MyFeed
Article
Add this post to favorites

Déclenchement de l'accouchement : comment cela se passe-t-il ?

Lorsque bébé tarde ou pour certaines raisons, le médecin peut provoquer l'accouchement en déclenchant artificiellement les contractions. Quand et comment cela se fait-il ? 

5 mins de lecture

Le déclenchement de l’accouchement, dans quels cas ? 

Le déclenchement artificiel des contractions de l’utérus peut être proposé par le médecin pour répondre à un impératif médical. Mais le travail peut également être provoqué – sous certaines conditions – sans indication médicale précise. On parlera alors de déclenchement pour des raisons de convenance, ou d’accouchement programmé.   

Le déclenchement pour raisons médicales 

Ce cas de figure n’est envisagé que si la poursuite de la grossesse est susceptible d’avoir une incidence sur la santé de la future maman et/ou du bébé à naître. Plusieurs situations peuvent ainsi nécessiter le déclenchement du travail :   

  • Le dépassement du terme : le fait de dépasser la date prévue du terme de la grossesse n’est pas une indication à proprement parler pour déclencher un accouchement. Le déclenchement de l’accouchement ne sera préconisé que si la durée du dépassement excède les 6 jours ou si le corps médical juge que la poursuite de la grossesse entraîne un risque pour l’enfant ou pour la femme enceinte.   

  • La rupture prématurée de la poche des eaux : lorsque la rupture des membranes survient avant le début du travail, le déclenchement artificiel est généralement entrepris dans un délai maximum de 2 jours, car le risque infectieux pour le bébé augmente considérablement.  

Le déclenchement pour raisons de convenance 

On pourrait croire que derrière le terme « convenance » se cache un accouchement à la carte. Or, il n’en est rien. En France, les accouchements ne sont pas programmés par « confort » pour la femme enceinte, mais bien pour éviter les complications de grossesse. À titre d’exemple, le déclenchement de l’accouchement est souvent programmé dans le cadre des grossesses gémellaires ou multiples qui présentent plus de risques que les grossesses « classiques ». Néanmoins, ce type d’accouchement artificiel ne peut être pratiqué que si les conditions médicales et techniques à sa réalisation sont réunies : grossesse avancée à 39 semaines minimum (8 mois et demi), utérus non cicatriciel, col favorable (col ramolli et un peu ouvert)… Il est important de préciser que, jusqu’au dernier moment, la femme enceinte garde le droit de refuser le déclenchement de son accouchement.   

Déclencher un accouchement : quelle durée ? 

La durée peut varier selon les cas, mais un déclenchement dur en moyenne générale entre 24 et 48 heures. Vous serez d’abord accueillie à la maternité, avant de procéder à un examen qui précédera le début de l’enclenchement de l’accouchement. Une fois cela effectué, vous serez surveillée, avant d’être conduite en salle de naissance une fois votre col prêt à s’ouvrir et que le travail commence.  

Le déclenchement de l’accouchement, quelles méthodes ?  

Pour déclencher l’accouchement en provoquant les contractions utérines qui permettront au travail de débuter, les équipes médicales disposent de différentes techniques. Mais c’est au médecin gynécologue que revient la décision finale du choix de la méthode employée. Il devra toutefois en informer sa patiente et lui expliquer son fonctionnement, ses avantages et ses inconvénients.   

Le décollement des membranes 

Il s’agit d’une méthode relativement simple puisqu’elle consiste à décoller doucement la membrane qui compose le sac amniotique dans lequel baigne le bébé, de la paroi de l’utérus. Pour ce faire, le médecin ou la sage-femme introduit un doigt à l’intérieur du col utérin. Chez certaines femmes enceintes, la technique s’avère particulièrement efficace et déclenche des contractions dans les 48h suivant la manipulation. Pour d’autres, en revanche, le décollement des membranes occasionne des douleurs, une sensation d’inconfort, voire des saignements. Cela s’explique par le fait que cette méthode va provoquer une irritation de l’utérus et des contractions de faible intensité qui ne permettront pas de déclencher le travail.  

La rupture artificielle des membranes 

Lorsque le bébé est engagé dans le col utérin dilaté à 2 cm minimum, le médecin gynécologue-obstétricien peut décider de procéder à une rupture des membranes, autrement dit de rompre la fameuse « poche des eaux ». Après avoir déterminé son positionnement, le praticien utilise une sorte de petit crochet pour « trouer » la membrane. Si la procédure peut s’avérer inconfortable pour la future maman, elle n’est en revanche pas douloureuse et permet bien souvent de déclencher des contractions dans les heures qui suivent.   

Le déclenchement de l’accouchement avec des prostaglandines 

Cette méthode est assez couramment employée chez les femmes enceintes dont le col utérin reste totalement fermé ou très peu ouvert. Les prostaglandines font, en effet, partie des hormones sécrétées par l’organisme au cours de l’accouchement. Pour démarrer le travail et préparer le col, des prostaglandines de synthèse sont donc introduites au sein du col. Après avis de l’équipe médicale, le déclenchement de l’accouchement peut ainsi être opéré au moyen d’un gel ou d’un tampon imbibé par l’hormone. Par son action, le dispositif va contribuer à la maturation et au raccourcissement du col de l’utérus.   

Le déclenchement de l’accouchement par ballon 

Pour cette technique, le médecin utilise un ballonnet. Celui-ci est placé au niveau du col utérin où il sera délicatement gonflé avec de l’eau stérilisée. Le ballon ainsi positionné va exercer une pression sur le col, ce qui va favoriser mécaniquement sa dilatation et son effacement. Cette technique n’est généralement pas douloureuse. Certaines femmes rentrent même chez elles avec le dispositif en place en attendant que le travail débute, ce qui peut prendre plusieurs heures.   

Le déclenchement de l’accouchement avec de l’ocytocine 

Après le déclenchement de l’accouchement par ballon, rupture des membranes ou gel de prostaglandines, les médecins disposent d’une dernière arme pour engager le travail : l’ocytocine. Cette hormone naturellement produite par l’organisme de la femme enceinte au moment de l’accouchement déclenche les contractions de l’utérus. Pour un déclenchement artificiel, l’ocytocine de synthèse est administrée par voie intraveineuse. Les médecins ont recours à des doses minimes, car l’hormone peut provoquer des contractions très intenses et particulièrement douloureuses chez certaines femmes. C’est la raison pour laquelle une surveillance accrue et un monitorage attentif du bébé seront mis en œuvre. Pour atténuer la douleur ressentie, une anesthésie péridurale est proposée dès que le travail et la dilatation du col utérin le permettront. En attendant que le travail soit suffisamment avancé pour permettre la mise en place d’une analgésie péridurale si la femme enceinte le souhaite, d’autres moyens antidouleur pourront être proposés.   

Source :  http://maternite.chru-lille.fr/wp-content/uploads/2020/12/livret-declenchement.pdf

MVP Logo
  • Benefit Icon 1

    Accédez à des outils pratiques

    Recevez des astuces et conseils d'experts par e-mail

  • Benefit Icon 2

    Découvrez vos bons de réduction

    A utiliser sur les gammes GUIGOZ® 2 ou GUIGOZ® Croissance

  • Benefit Icon 3

    Un Bébé, Un Arbre

    Bébé devient parrain d'un petit arbre, recevez son certificat

téléphone

Les Laboratoires Guigoz à votre écoute !

Pour plus de conseils ou des réponses à vos questions, nous vous accompagnons au

0 800 100 409 - 24H/24 et 7J/7 (Service et appel gratuits)

Search icon

Vous ne trouvez pas ce que vous recherchez ?

Essayez notre nouveau moteur de recherche intelligent. Nous allons forcément avoir quelque chose pour vous.